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FOZ COA, RIBEIRO DE PISCOS

SOCIÉTÉ D'ÉTUDES ET DE RECHERCHES PRÉHISTORIQUES DES EYZIES
L’ART PRÉHISTORIQUE AU PORTUGAL, FOZ COA, RIBEIRA DE PISCOS 

Auteurs photos : BRIGITTE VANACKER & ARIS SPYROPOULOS ; Textes additionnels : DOMINIQUE BOMBAUD
INTRODUCTION 
Le site préhistorique d’art rupestre de la vallée de Côa est un site archéologique paléolithique de plein air situé dans le nord-est du Portugal, près de la frontière avec l’Espagne. Il se situe à proximité de la ville de Foz Coa. C'est à la faveur de l'arrêt brutal de la construction d'un barrage sur le Coa que cette ville et sa région sont maintenant connues internationalement. 

En effet des gravures rupestres ont été découvertes ou redécouvertes au cours des premiers travaux du barrage. L'ensemble comprend des milliers de dessins gravés sur des rochers, de chevaux, bovins et autres animaux, des figures humaines et abstraites, datées de 22.000 à 10.000 ans B.C. 
 
Les différents sites des gravures se répartissent sur une distance d'environ 17 kilomètres longeant au fond d'une vallée la rivière Côa, un affluent du Douro. Ils ont été fréquentés par l'homme sur une très longue période, du paléolithique supérieur jusqu'à l'époque moderne.  
 
En février 1995 l’UNESCO propose la préservation in situ. En décembre 1998 les gravures de la vallée du Côa sont reconnues patrimoine culturel de l'humanité par l'UNESCO. 
 
La découverte de ces gravures où leurs redécouvertes puisque certains les côtoyaient mais n'y prêtaient pas attention (les bergers, les meuniers...)  a permis à la ville de Vila Nova de Foz Côa et à sa région de s'ouvrir au tourisme grâce à la création d'un parc archéologique. 

Les photos qui suivent ont été prises lors de plusieurs voyages organisés par la SERPE en collaboration avec l'association LITHOS et SAMRA : du 03 au 07 février 2020 ; du 11 au 15 novembre 2014 et du 21 au 24 septembre 2001 .






Fig. 1. Photomontage de différentes pancartes d'accueil

Ribeira de Piscos
La visite du site de Ribeira de Piscos offre une très agréable promenade le long de la rivière de Piscos à environ 700m au sud sud-ouest de la ville de Muxagata. Les gravures, en majorité filiformes, sont plus dispersées sur les versants et moins perceptibles que sur le site de Penascosa. Toutefois, l'une d'elles, assez visible, représente deux chevaux... La grâce et la pureté du trait sont d'une émouvante beauté.

Fig. 2. Géographie des lieux


 


Fig. 3. Reliefs environnants



Fig. 4. Reliefs environnants



Fig. 5. Premières gravures


Fig. 6. Roche 1 : cheval


Fig. 7. Confluence du Piscos et du Rio Côa



Fig. 8. Horloge des temps historiques gravée par des meuniers



Fig. 9. Roche 13


Fig. 10. Tête de taureau




Fig. 11. Reliefs environnants


Fig. 12 Parcours parmi les rochers



Fig. 13. Les Japonais, époque contemporaine


Fig. 14. Reliefs environnants

Fig. 14. Reliefs environnants

4. CONCLUSION
Cette proposition de lecture exclut du champ de l'analyse plusieurs gravures déterminées, notamment sur le panneau du « Sorcier » (tête de bison 15, félin 15a etc.). Il conviendrait ainsi, pour l'affiner et la compléter, de les y inclure, et de réfléchir aux relations éventuelles avec les gravures des secteurs III et V, géographiquement proches et qui semblent appartenir à la même phase d'ornementation. Ceci pourra être envisagé suite à une prochaine campagne d'étude...
 
Par ailleurs, l'intérêt d'émettre une telle proposition (à défaut d'espérer la moindre validation...) ne se verra confirmé que si les gravures ici mentionnées sont contemporaines entre elles – ce que pourraient étayer des analyses micromorphométriques sur ces surfaces très altérées – ou si elles ont été lues de la sorte par le dernier graveur – ce que nous ne saurons probablement jamais. J'ai donc tout à fait conscience du côté hautement subjectif de ce qui vient d'être développé... Tout en considérant, à la suite d'Alain Testart, que la sécheresse des données archéologiques peut sans mal s'accommoder d'un regard spéculatif si ce dernier ne fait pas l'économie d'un minimum de rigueur.
BIBLIOGRAPHIE
DELLUC, B. et G., GUICHARD, F. (1987). La grotte ornée de Saint-Cirq (Dordogne), Bulletin de la Société préhistorique française, 84(10-12), p. 364-393.  
LORBRANCHET, M. (2001). La grotte ornée de Pergouset (Saint-Géry, Lot). Un sanctuaire secret paléolithique, coll. Documents d'archéologie française, Maison des Sciences de l'Homme, 189 p.  
PIGEAUD, R., BERROUET, F., BOUGARD, E., PAITIER, H., POMMIER, V., BONIC, P. (avec la collaboration de M.-D. Pinel, M.-L. Latreille et A. Redou) (2012). La grotte du Sorcier à Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France) : nouvelles lectures. Bilan des campagnes 2010 et 2011, Paléo, 23, p. 223-248.  
PIGEAUD, R., BERROUET, F., BOUGARD, E. (2016). Les constructions symboliques : l'art préhistorique comme support de communication. In O. Buchsenschutz, Ch. Jeunesse, Cl. Mordant et D. Vialou (dir.) 2016, Signes et communication dans les civilisations de la parole, Paris, Édition électronique du CTHS (Actes des congrès des sociétés historiques et scientifiques), p. 54-69.  
TESTART, A. (2016). Art et religion, de Chauvet à Lascaux, coll. Bibliothèque illustrée des histoires, Gallimard, 380 p.  

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